Trame de fond (40 Ko)
Ensemble des documents (29,3 Mo)
Sweet Home 3D (26,9 Mo)
Modélisation 3D (SH3D) (109 Mo)
Notion abordée : | Travail de police scientifique (SVT / Physique-Chimie / Mathématiques) |
Objectifs : | À partir d'une situation déclenchante, pratiquer une démarche scientifique afin de résoudre, au fil des séances, l'enquête policière. |
La victime est la comptable de l’entreprise. Tuée par le patron il y a 15 jours pendant que l’entreprise était fermée (vacances). Le crime n’était pas prémédité, au départ le corps est resté dans le hangar. Le tueur a décidé de camoufler son crime : il a percé un bidon d’acide pour que celui-ci s’écoule sur des plaques métalliques et sur le corps.
Il prévoit donc deux portes de sortie :
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1) Physique / chimie Séance n°1 : Explosion Les élèves devront répondre aux questions suivantes : Quel est l’explosif utilisé ? Comment a-t-il été amené dans l’entrepôt ? D’où viennent les fumées bizarres vues par les témoins ? L’explosif utilisé est du dihydrogène, produit sur place par action de l’acide sur les métaux présents. Cela explique également les fumées rousses. Séance n°2 : Poison et dosage de l’alcool dans le sang Les élèves devront répondre aux questions suivantes : D’où vient l’odeur d’amande amère repérée près du corps ? La victime a-t-elle été empoisonnée ? Dosage de l’alcool dans le sang de la victime : était elle sobre au moment de sa mort ? L’odeur d’amande amère vient du polyuréthane entourant la porte proche de la victime. L’incendie a fait brûler ce matériau isolant et sa combustion a produit du cyanure. Puisqu’on ne retrouve des traces de cyanure qu’à la surface de son corps (et pas dans la bouche ni dans le sang, la victime était déjà morte lorsque le polyuréthane a brûlé. La victime était en état d’ébriété lors de sa mort (3g/L d’alcool dans le sang). C’est compatible avec la détresse de la victime (en dépression) mais pas avec un suicide (on ne construit pas de scénario élaboré lorsqu’on est proche du coma éthylique). Séance n°3 : Métaux dans les blessures Les élèves devront répondre aux questions suivantes : Les métaux trouvés dans les multiples blessures de la victime sont ils compatibles avec l’explosion ? La plupart sont effectivement compatibles… sauf les particules d’or retrouvées sur visage de la victime. Ne portant pas elle-même de bijoux, il est fort probable qu’elle ait été battue par un agresseur portant une chevalière en or. Séance n°4 : Empreintes digitales Les élèves devront répondre aux questions suivantes : Les tasses trouvées dans les bureaux portent elles des empreintes digitales ? Si oui à qui appartiennent elles ? Il n’y a pas la moindre trace sur les tasses pourtant elles ont contenue du café. Le ménage ayant été fait pendant les vacances, cela indique que quelqu’un est venu dans les bureaux alors que l’usine était fermée. Comme il n’y a pas de trace sur les tasses, cela ressemble soit à une tentative de dissimulation (le tueur a tenté d’effacer ses empreintes) soit à une scène montée de toute pièce. Il reste des empreintes digitales du patron sur la cafetière ce qui est curieux puisque selon lui il n’est pas allé dans les bureaux depuis la fermeture. 2) SVT Séance n°1 : Détermination du sexe de la victime Séance n°2 : Identification de la victime Séance n°3 : Détermination de l'heure (jour) de la mort Séance n°4 : Identification du meurtrier 3) Mathématiques Activités envisageables (mais non proposées dans ce document) :
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Faite par les trois professeurs intervenant dans la matière, cette activité propose de résoudre un crime en utilisant la SVT, la Physique-Chimie et les mathématiques. Chaque semaine les élèves découvrent un nouvel aspect de l’enquête jusqu’à la conclusion finale. Durant la première séance de présentation, on fournit aux élèves :
Il aurait été possible de distribuer plus de rapport (interrogatoires de plus de suspects) mais le nombre de photocopies était déjà conséquent et le rapport concernant le chef d’entreprise est suffisamment complet pour pouvoir s’en contenter. Questions : On demande aux élèves ce qu’ils pensent de la situation, de faire des hypothèses sur ce qui a pu se passer, sur les éléments qu’ils veulent étudier en premier. |